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📜 L’origine du nom 📜

Deux thèses s’affrontent à ce sujet,

– L’une privilégierait l’hypothèse d’un saint Mahalon, saint patron d’une chapelle anciennement située dans le village de Landiduy.

– L’autre hypothèse serait d’influence phénicienne et dérivée de Mahon.

Mahalon (Mathalon) est mentionné pour la première fois en 1160, dans une charte énumérant les possessions des Hospitaliers en Bretagne. Ceux-ci avaient, semble-t-il, une aumônerie au bourg. La paroisse de Mahalon dépendait autrefois de l’ancien évêché de Cornouaille.

On rencontre les appellations suivantes : Mathalon (en 1160 et 1267), Mazalon (en 1306-1308 et en 1536) et Mahalon (dès 1704). Dans sa traduction littérale, Mahalon signifie « village de mon coeur ».

 

« L’ancienne paroisse de Mahalon (en y comprenant Guiler, sa trève) s’étendait à l’est et au sud jusqu’à Landudec. Elle était bornée au sud-ouest par Plozévet, à l’ouest par Plouhinec et Pont-Croix et au nord par la rivière le Goyen.

Dès les temps les plus reculés, cette petite rivière a dû servir de limite à deux territoires d’une certaine importance que les titres du Moyen Age désignaient sous les noms de Pagus-cap-sizun et Pagus-cap-caval. La rive gauche du cours d’eau appartenait entièrement à ce dernier pagus. Après la colonisation de l’Armorique par les bretons insulaires, le Pagus-cap-caval vit se constituer dans les limites de son vaste territoire une vingtaine de circonscriptions paroissiales au nombre desquels se trouvait Mahalon.

Par suite d’une annexion probablement très ancienne, la paroisse de Mahalon possédait en outre sur la rive droite du Goyen dans le Pagus-cap-sizun, une parcelle assez étendue renfermant avec le manoir de Lésivy et cinq ou six villages, les chapelles de Lanfiacre et de Landugen (aujourd’hui disparues). Cette parcelle qui relevait en partie du régaire épiscopal de Quimper semble avoir primitivement appartenu à la paroisse de Poullan, laquelle, en raison de son étendue, devait être partagée en un certain nombre de sections ou subdivisions territoriales rappelant les anciens clans.

L’église de Mahalon avait été édifiée dans la partie occidentale de la paroisse et par conséquent à une distance assez grande des limites qu’avait au sud et à l’est le territoire qui en dépendait. Il ne parait donc pas douteux que l’éloignement où se trouvait du clocher toute la partie orientale de la paroisse n’ait déterminé dès les premiers siècles, la création à Guiler d’une église tréviale. Cette trève de Guiler qui comprenait environ le tiers de Mahalon, devait en être détachée en 1790, pour former une commune distincte »

(Extraits des notices paroissiales « Mahalon » par Conen de Saint Luc – 1915)

 

Mahalon comptait 1501 habitants en 1891, 1417 en 1906, 1399 en 1921, 1228 en 1931, 1103 en 1936, 916 en 1954, 802 en 1968, 742 en 1975, 782 en 1990, 799 en 1999, 905 en 2010, 978 en 2020.